Claire Gavray, Marie-Elisabeth Henneau, Mona Claro & Charline Marbaix


Claire GAVRAY

Docteure en Sociologie, elle achève  une longue carrière de chercheure et enseignante à l’ULiège . Elle reste néanmoins active au master interuniversitaire  en études de genre qu’elle a contribué à mettre sur pied et sein même  de l’université. Elle préside et coordonne  notamment comme le  FER-ULIEGE (Femmes-Enseignement-Recherche) qu’elle a co-créé en 2001 avec d’autres collègues impliquées dans la réflexion et les études féministes.  L’ensemble de ses travaux a mobilisé les lunettes de genre. Ses travaux ont porté sur les questions d’emploi, de pauvreté mais également sur les  adolescents, leurs valeurs , leur vécu, leurs attitudes et comportements. 

 

Marie-Elisabeth HENNEAU

Marie-Elisabeth est docteure en Histoire moderne, agrégée de Faculté et membre de l’UR Transitions (sur le Moyen Âge et la Première modernité) de l’Université de Liège. Elle est co-fondatrice du groupe interdisciplinaire « Femme Enseignement Recherche » (ULiège). Présidente honoraire de la Société internationale d’études des Femmes d’Ancien Régime (SIEFAR), elle dirige actuellement le comité de rédaction de son Dictionnaire des Femmes de l’Ancienne France. Elle a notamment publié un ouvrage sur Les Cisterciennes du pays mosan. Moniales et vie contemplative à l’époque moderne, a collaboré à l’édition de plusieurs livres – dont deux sur la Querelle des femmes - et publié plus de 150 articles sur l’histoire des femmes et l’histoire des ordres religieux. À son intérêt premier pour les questions touchant à la condition des femmes entre le XVe et le XVIIIe siècle, elle a progressivement joint une analyse visant à évaluer la nature des rapports hommes/femmes au sein des Églises chrétiennes, mais aussi à déceler la mise en œuvre des notions de masculin et de féminin dans les débats portant sur les rôles attribués aux femmes dans la société moderne. Elle tentera dès lors de montrer quel a été l’apport des études de genre dans son domaine de recherche.

 

Mona CLARO

Avant de rejoindre l’Université de Liège, Mona Claro a étudié puis travaillé à Paris, avec des détours par Marseille et surtout par Moscou, où elle a fait plusieurs longs séjours d’études et de recherche. Après un master de sociologie avec la spécialité «Genre, politique et sexualité» à l’École des Hautes Études en sciences sociales (EHESS), elle fait un doctorat en sociologie, en étant rattachée à la fois à l’EHESS et à l’Institut national d’études démographiques (INED). Parallèlement, Mona Claro enseigne à l’EHESS (dans des masters de Paris et Marseille), et cofonde un collectif de recherche interdisciplinaire, le « Labo Junior Contraception et Genre ». Elle poursuit actuellement ses recherches sur le thème de la contraception et de l’avortement. Pour Mona Claro, la recherche nourrit l’enseignement, et inversement. Elle en fait le constat notamment dans les cours centrés sur les questions de genre dont elle s’occupe à la FASS et dans le master interuniversitaire de spécialisation en études de genre.

 

Charline MARBAIX

Médecine généraliste ayant une approche médicale axée sur la prévention et les déterminants sociaux de la santé. Diplômée du Certificat en Études Féministes à l'UQAM Montréal et du Master en Études de Genre à Bruxelles.

 

Lunettes de Genre


Le 26 octobre, ces intervenant·es animeront une conférence intitulée :

ADOPTER LES LUNETTES DE “GENRE” EN RECHERCHE - (Fr)

 

Ce quatuor féminin se propose de vous familiariser au concept de genre et à ses implications théoriques,  citoyennes et méthodologiques.  Elles vous proposeront quelques illustrations au départ de certains de leurs travaux et discuteront de l’apport des études de genre dans leur domaine de recherche. Charline Marbaix complètera cette conférence avec une intervention basée sur son étude de terrain dans un service d’urgences médicales, où elle a pu y analyser comment le système Genre se traduit dans ce contexte particulier et comment il peut influencer la santé et la prise en charge médicale de la patientèle. Elle abordera également l'influence du contexte social et culturel sur la construction des connaissances (et des pratiques) médicales et terminera en présentant le concept de soins différenciés en fonction des catégories sociales de la patientèle, ceux-ci étant médicalement justifiés ou non.

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